IN FRANCIA
Quando si parla delle scelte inerenti allo studio superiore, la questione del luogo risulta molto importante. Tutte le città non si valgono in termini di qualità dell’istruzione, della varietà dei campi di studio, della ricchezza della vita studentesca…
Allora dove vanno gli studenti francesi per studiare? Ci sono delle città più studentesche di altre, si o no? Sono quelle che immaginiamo?
Affinché si possa rispondere al meglio, ho deciso di basare la mia ricerca su una classifica che realizza ogni anno la rivista “L’Etudiant” valutando 44 città di più di 8000 studenti secondo 15 criteri diversi.
Questi 15 criteri sono raggruppati in 5 categorie distinte:
Allora quali sono le città più attrattive agli occhi degli studenti francesi?
Allora dove vanno gli studenti francesi per studiare? Ci sono delle città più studentesche di altre, si o no? Sono quelle che immaginiamo?
Affinché si possa rispondere al meglio, ho deciso di basare la mia ricerca su una classifica che realizza ogni anno la rivista “L’Etudiant” valutando 44 città di più di 8000 studenti secondo 15 criteri diversi.
Questi 15 criteri sono raggruppati in 5 categorie distinte:
- L’attrattività
- La formazione
- La vita studentesca
- La qualità della vita
- Il lavoro
Allora quali sono le città più attrattive agli occhi degli studenti francesi?
Come si può constatare su questa fotografia parziale del palmarès 2018 – 2019, Lione e Tolosa si collocano ex aequo in testa della classifica con un totale di 112 punti. Guardando più precisamente i criteri nei quali se distinguono, si nota che sono in particolare le prospettive di un futuro lavoro che queste città offrono, e anche il dinamismo della loro vita studentesca. Montpellier e Rennes si distinguono per la qualità della loro formazione. Tuttavia, si nota che Parigi, in quanto capitale, si colloca soltanto all'ottavo posto della classifica, e registra dei risultati mitigati in termini di qualità di vita e di formazione.
In tal modo, per quanto riguarda il caso della Francia, possiamo concludere che le città più attrattive agli occhi degli studenti non sono necessariamente quelle più importanti ma piuttosto quelle dinamiche in termini di prospettive lavorative per il futuro, di qualità dell’istruzione e di qualità della vita studentesca. |
EN ITALIE
Pour comprendre quelle est la situation en Italie, j’ai basé ma recherche sur un rapport effectué par l’Istat (Istituto Nazionale di Statistica, qui est l’équivalent de l’INSEE en Italie) en 2016 et intitulé « studenti e bacini universitari ».
Tous les détails du rapport sont disponibles à l’adresse suivante : https://www.istat.it/it/files/2016/11/Studenti-e-bacini-universitari.pdf
J’ai cherché à comprendre quelles sont les zones les plus attractives pour les étudiants italiens, et quels sont les mouvements internes qu’ils effectuent au moment de choisir leur destination d’étude.
Que pouvons-nous observer ?
Tous les détails du rapport sont disponibles à l’adresse suivante : https://www.istat.it/it/files/2016/11/Studenti-e-bacini-universitari.pdf
J’ai cherché à comprendre quelles sont les zones les plus attractives pour les étudiants italiens, et quels sont les mouvements internes qu’ils effectuent au moment de choisir leur destination d’étude.
Que pouvons-nous observer ?
- Les inégalités de répartition des universités publiques et privées sur le territoire italien : En effet, le premier graphique nous permet d’observer le poids beaucoup plus important du Lazio et de la Lombardie dans l’offre formative.
- La demande intrarégionale qui est inégalement satisfaite selon les régions L’Istat remarque que, « on enregistre entre 2014 et 2015 un taux moyen des étudiants inscrits auprès d’une université dont le siège se trouve dans la même région que celle de résidence égal à 78,6 pourcent » Toutefois, l’Istat souligne aussi ,« une forte variabilité régionale, laquelle reflète l’asymétrie territoriale de l’offre formative » - « On observe des situations dans lesquelles la mobilité extrarégionale (en sortie) est très basse ; c’est le cas du Lazio, de la Lombardie et de la Toscane, où la satisfaction de la demande interne est proche de 90% » - « D’autres régions connaissent de vraies et propres émigrations universitaires montrant des indices d’allocation de la demande en-dessous des 40% : il s’agit de la Basilicate, de la Vallée d’Aoste et du Molise ».
Quelles conclusions pouvons-nous tirer de cette analyse des flux ?
- Principalement qu’ils existent des flux d’étudiants asymétriques entre Nord et Sud
En effet, le tableau ci-dessus nous permet de remarquer que « alors que les étudiants originaires du Sud et des Iles alimentent 9,8% du bassin universitaire du Nord-Ouest, 10,6% du bassin universitaire du Nord-Est et 19,9% du bassin universitaire du Centre », seulement 4,2% et 4,9% des étudiants présents dans les universités du Sud et des Iles ne sont pas méridionaux.
En conclusion, cette analyse des situations française et italienne nous permet de dire que l’orientation des flux prend des directions différentes dans les deux pays. Les villes françaises les plus étudiantes se diffusent sur l’ensemble du territoire selon la qualité de ce qu’elles proposent. En Italie, les « bassins universitaires » sont indéniablement plus présents dans le Nord et le Centre du pays, car l’offre en quantité et en qualité, y est plus importante.
En conclusion, cette analyse des situations française et italienne nous permet de dire que l’orientation des flux prend des directions différentes dans les deux pays. Les villes françaises les plus étudiantes se diffusent sur l’ensemble du territoire selon la qualité de ce qu’elles proposent. En Italie, les « bassins universitaires » sont indéniablement plus présents dans le Nord et le Centre du pays, car l’offre en quantité et en qualité, y est plus importante.